l'atelier d'architecture m / bien vivre

 

On ne peut pas dire que la mise aux normes incendie des voies de fuite et sauvetage (AEAI), ainsi que la sécurité des personnes soient aisées dans un bâtiment public protégé.

L'atelier d'architecture m a réalisé ce défi dans le majestueux tribunal de Bienne. 


L'étude du projet menée en collaboration avec le service des monuments historiques, a permis d'intégrer ces éléments et de les différencier par leurs matérialisation. Le sas et les nouvelles portes trouvent ainsi un dialogue avec l’existant. Ils constituent un filtre de bois et de verre permettant à la lumière de pénétrer et d'observer l'espace originel dans sa globalité.


Merci à ''Bien vivre'' pour son article


Atelier d’architecture m

Des réalisations uniques, une architecture contextuelle et émotionnelle

 

En 2012, Olivier Grossniklaus et Eric Labansine créent l’atelier d’architecture m. Les collaborateurs sont des professionnels d’horizons culturels et de métiers différents : apprenti dessinateur, architecte, architecte d’intérieur, conducteur de chantier et personnel administratif. L’harmonie et la confiance au sein du groupe forment l’ADN de l’atelier.

AUTONOMIE ET INVESTISSEMENT DE CHACUN

Les rapports humains sont essentiels pour l’harmonie de l’atelier. « L’architecture est un métier exigeant où il faut prendre des décisions pour pouvoir être rapide. Toute notre confiance est portée sur chacun des collaborateurs et apprentis. Dans cet état d’esprit, l’atelier ne porte pas le nom des architectes mais le symbole m, étroitement lié au fait que nous souhaitons mettre en valeur le groupe dans l’ADN de la société et non une personne en particulier. Cet esprit d’harmonie est partagé avec les clients. La confiance est au centre de toute discussion », exprime Olivier Grossniklaus.

UN STYLE ARCHITECTURAL CONTEXTUEL ET RESPECTUEUX

« Nous implémentons des projets là où il se trouve avec le contexte existant du site ou du bâtiment amené à être transformé, restauré ou encore rénové. Nous cherchons une articulation sensible et émotionnelle des volumes, de la matière, de la lumière et des textures ». Les domaines de compétences de l’atelier couvrent la réalisation de nouveaux bâtiments, la transformation ou la rénovation de bâtiments existants. L’équipe travaille également sur la création de mobiliers dans le cadre de travaux d’aménagements intérieurs. « Nous imaginons les matériaux qui viennent revêtir l’espace que nous réalisons. Nous couvrons toutes les phases du projet : planificateur et réalisateur, intégration de l’économie, de l’esthétique et de la qualité, l’écologie et le développement durable. Chaque projet est unique et sur mesure, il n’y a pas de répétition ».

LA COOPÉRATIVE D’EN FACE NEUCHÂTEL ET LE PARC PUBLIC, TRAIT D’UNION SPATIAL ET INTERGÉNÉRATIONNEL

Ce projet est conjointement lié avec le bureau 123 architekten de Bienne, pour lequel l’atelier a dirigé les travaux de transformation des anciennes bâtisses vigneronnes du Vieux-Châtel et la réalisation du bâtiment de logements des coopérants. Il s’agit d’un projet issu d’un concours de projets d’architectes lancé par la coopérative et la ville de Neuchâtel. Le planificateur 123 architekten a remporté le concours avec au sein de son équipe un planificateur architecte paysagiste. La réalisation répond aux exigences du développement durable d’un point de vue énergétique, social et économique. Le bâtiment a reçu le label Minergie. Le parc public attenant est le fruit d’une collaboration avec les bureaux d’architecture 123architekten et d’architectes paysagistes égü Landschaftsarchitekten. Le parc est situé sur l’axe piétonnier reliant la gare au lac. Il est un trait d’union spatial, un lieu de rencontre intergénérationnel dédié au délassement et aux jeux. La végétation est riche et respectueuse (choix des essences, cailloux imagés et colorés comme des pépites lumineuses).

PROTÉGER LE BÂTI HISTORIQUE, VALORISER LE MONUMENT HISTORIQUE

Les projets du Amthaus de Bienne et de la préfecture du district du Jura bernois de Courtelary sont le résultat de longues recherches et d’une mise en œuvre soignée afin de protéger le bâti historique protégé. La revalorisation des enduits et des couleurs, la mise en lumière des espaces, la restauration de pièces anciennes sont des défis techniques, financiers et architecturaux. Ces projets requièrent des connaissances pointues dans une multitude de domaines alliant l’histoire, les matériaux et les méthodes artisanales de mise en œuvre. Pour le projet Amthaus, tous les meubles ont été entièrement créés par l’atelier pour ce projet. « Nous avons repensé l’éclairage de la salle afin de donner une idée de suspension de ces éléments d’éclairage. Le volume est ainsi allégé permet de mettre en valeur par un éclairage direct et indirect l’ensemble de la pièce (moulures, boiseries, plafond). L’intégration de toutes les technologies a été réalisées (audio-video, technique chauffage, ventilation, climatisation, aération) et sont toutes cachées. Quant au projet de la préfecture, la revalorisation de l’ensemble du bâtiment et du parc public est réalisée dans une démarche de contextualisation du projet », explique Olivier Grossniklaus.

L’AMÉNAGEMENT INTÉRIEUR, UNE DISCIPLINE À PART ENTIÈRE DE L’ARCHITECTURE

Le projet du centre Inter-régional de Perfectionnement de Tramelan avec l’extension pour l’Orientation professionnelle ainsi que le projet pharmacie sont deux projets d’aménagements intérieurs. La mise en valeur des espaces est le résultat de choix judicieux de matériaux, des textures et des couleurs. Les réflexions portent sur les dimensions sociétales et environnementales que suggèrent ces aménagements intérieurs. Au centre des recherches se trouve l’humain. Des espaces de travail ouverts ont été pensés afin que la notion de temps s’évapore et que le bien-être des collaborateurs prenne toute sa dimension. Les personnes peuvent interfacer entre elles. Les lieux de travail sont conçus comme des boîtes de résonances aux 5 sens. Ainsi, les percés à travers l’espace et les couleurs résonnent à la vue, les fibres acoustiques et les textures des matériaux voient les sons se briser, la végétation humanise l’espace et dynamise l’olfactif. Le bâtiment du CIP date de 1990 et il est conçu comme une étoile à 6 branches. Tous les locaux sont en forme d’étoiles et portent un nom de galaxie. L’atelier a joué sur ce langage lié aux planètes, aux étoiles pour aménager cet espace. Le projet s’insère dans ce contexte. Le plafond acoustique est l’expression de la voie lactée dans lequel on retrouve les étoiles qui sont des éléments d’éclairage ponctuels. Les couleurs ont été choisies en fonction de la nature environnante. Le bâtiment est grandement vitré et permet d’observer une formidable nature extérieure du Jura bernois. Les panneaux verts sont acoustiques complétés par la suite par des plantes adaptées à l’intérieur afin d’apporter un filtre visuel et sonore.

«C’est grâce à la confiance de nos clients que l’atelier m peut concevoir et réaliser votre projet de demain».
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